Déjà plus d’une semaine que je n’ai pas alimenté ce blog, la honte ! Pas beaucoup d’excuse, si ce n’est le sentiment de ne pouvoir écrire sur un ton léger ou de trouver le sujet qui me rendrait assez bavarde pour vous attirer… Je pensais depuis longtemps vous parler d’une autre curiosité finlandaise, le système de consigne, dans ma grande passion pour toutes les politiques vertes d’ici dont nous ferions bien de nous inspirer en France, et puis, non, ce sera pour une autre fois… J’avoue, j’ai eu une période un peu à vide, le sentiment de ne pas être à la hauteur de mon rôle de mère… c’est compliqué de gérer tous les jours un enfant, il ne faut pas croire ! ;-) on se sent suffisamment mûre pour tout et puis, patatras, voilà que l’on ne sait pas gérer les chaudes larmes du petit ange qui ne veut pas retrouver le sourire… et puis, en fin de semaine, une éclaircie : la rencontre d’autres jeunes mères élevant leur enfant dans un cadre multiculturel grâce à l’association Familia Club, et le nuage au-dessus de ma tête s’en est allé bien loin…
Bien sûr, toutes les heures avec le petit bout ne sont pas toujours faciles mais on apprend à relativiser et à se dire que ça passera et que l’on essaie quand même de faire de ce petit être un petit d’homme. En attendant, quel soulagement de pouvoir enfin rencontrer d’autres personnes qui, je l’espère, se transformeront en amies. Et puis, j’ai des grandes envies de cuisiner sucré, simplement pas assez de bouches à nourrir encore de mes douceurs. Peut-être que la Saint-Valentin sera une bonne excuse : en Finlande, c’est avant tout les amis que l’on fête à cette occasion. Une bonne fête à tous alors (et aussi à mon amoureux) et à tout bientôt pour un texte plus long et moins personnel…
P.S: J'ai retrouvé un petit texte écrit dans les derniers jours d'attente de notre petite merveille. Petite comptine à méditer ;) :
Familier comme un rêve récurrent, étrange habitant de mon estomac en déroute, tu es là, au fond de moi, dans une rondine parfois incessante, fluctuante. Maternité. Partagé entre doute et certitude d’un amour en train de naître, doute sur l’issue prochaine, la perte d’un havre difficilement trouvé. Les mots se font écho des tourments de ton coeur, tout petit encore, au fond de toi. Des mouvements saccadés, dans une natation synchronisée aux hoquets passagers. Roule, roule, petit coeur, il est encore temps de se sentir léger. Champ de bataille ou délivrance, la rencontre prochaine sera ambivalente, indéterminée, encore. Tu pousses, traces ton chemin, déjà, dans le sillon de mon corps, et bientôt dans le tien.
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